En présentant Camille Bertault sur la scène du Magic Mirrors à l’occasion des Jazz Export Days, Alex Duthil insiste sur l’importance du jeu, du plaisir qui caractérise la chanteuse. Il faudrait ajouter à cela une fausse légèreté qui masque avec pudeur une sensibilité à fleur de peau. Camille Bertault nous chante avec le sourire les blessures de la vie.

C’est seule qu’elle entame My Fav’ Things, usant du looper pour multiplier les voix, avant d’être rejointe par ses compagnons pour le grinçant Bonjour mon amour, morceau phare de son dernier album. Les chansons prennent sur scène une dimension supplémentaire, et l’on apprécie mieux encore la chaude rondeur de la contrebasse de Christophe Minck, la pulse puissante et stimulante Minino Garay, le piano lumineux de Fady Farah et la trompette subtile de Julien Alour. Après le groovant Acrécran et Un grain de sable au 6/8 plein d’allant, la chanteuse nous offre un îlot de calme avec Bizarre où la voix se fait plus feutrée, avant de devenir percussion sur Dodo, texte parlé sur tempo rapide dont le flow ferait rêver plus d’un rappeur. Petit détour ensuite du côté de Bach avec une variation Goldberg joliment interprétée à l’unissons au piano et à la voix, avant de reprendre Ma muse, profession de foi de la chanteuse qui clame ici son amour pour la musique.

Une demi-heure, c’est bien court – c’est la règle pour ces “showcases” de Jazz Export Days… Rendez-vous pour un concert plus long à l’occasion d’une prochaine édition de Jazz sous les pommiers ?

Texte et photos : Stéphane Barthod

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