Un des charmes des dimanches en fanfares – et plus généralement du festival – est de celui de la découverte. Un nom sur un programme… on vient écouter par curiosité, et la surprise est parfois au rendez-vous.

Il faut toujours prendre le temps. On est tenté parfois, avec les concerts en plein air de ces dimanches en fanfares, de passer un peu trop rapidement, de rester en surface des choses, d’entendre sans vraiment écouter. Et parfois aussi l’on s’arrête, parce que l’énergie est là, parce qu’un rythme, une harmonie vous accroche l’oreille… C’est le cas avec le Conservatoire Folk Ensemble de Joe Broughton. Créé à la fin des années 90, la formation compte aujourd’hui une cinquantaine de membres. Basée à Birmingham, ville multiculturelle, elle regroupe des musiciens venus de nombreuses régions, avec une large palette instrumentale : trompettes, saxophones, trombones, cors, flûtes, violons, violoncelles, basses, percussions, guitares, banjo, accordéon, voix…
Le concert débute avec un enchainement de reels – danses et musiques traditionnelles écossaises et irlandaises – qui donnent d’emblée le ton : énergie, puissance, et une bonne humeur communicative. Avec Dawn Til Dusk, la musique se fait encore plus bondissante, sautillante et légère, mais la formation a plus d’un tour dans son sac et nous happe ensuite avec une très émouvante et intense version de la ballade Arthur McBride qui mouille plus d’un œil parmi les spectateurs.

Si le répertoire est avant tout folk, anglais et celtique, il est enrichi de nombreuses influences et couleurs différentes, rock, jazz, funk et plus encore. En témoignent la reprise du negro spiritual Moses, Moses, ou encore Murder in Medina qui nous amène sur les rives de la mer Rouge, et dont la signature rythmique aura immanquablement évoqué Four Sticks aux fans de Led Zeppelin, ou encore le thème de Mission Impossible.

Une véritable découverte donc, un concert euphorisant, c’est un réel plaisir de voir ces jeunes artistes enthousiastes, le sourire aux lèvres, offrir leur talent avec autant de générosité. L’émotion est toujours présente, même sur les titres les plus enlevés… Good tears…

Texte et photos : Stéphane Barthod

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