De Saxophone Massive (2008) et Glossolalia (2010) d’Andy Sheppard au Megapulse Orchestra de Céline Bonacina (2016) en passant par la Méga-soufflerie de Thomas de Pourquery (2014), les projets d’ampleur n’ont pas manqué à Jazz sous les pommiers, trouvant leur aboutissement à l’occasion du festival dans le cadre du traditionnel Dimanche en fanfares. Après plusieurs mois de répétitions, c’est donc enfin l’heure d’affronter le public pour les jeunes moussaillons de ce nouveau grand spectacle porté cette fois par Fidel Fourneyron, adaptant en musique le fameux roman de Robert Louis Stevenson L’île au trésor. Le tromboniste a réuni pour cela des élèves de CM1-CM2 de trois écoles, la chorale de l’école de musique de Coutances Mer & Bocage et l’Orchestre d’Harmonie de Coutances, soit au total plus de 150 personnes.

En ce début d’après-midi, la salle Marcel Hélie se remplit rapidement, au point qu’il faut ouvrir les balcons pour accueillir tout le monde. L’Orchestre d’Harmonie s’installe sur scène, tout de blanc vêtu, puis les enfants rejoignent les musiciens, répartis en deux chœurs : l’un multicolore pour les pirates et l’autre en pull marin. Ils sont chaleureusement accueillis par un public dans lequel on devine un certain nombre de parents… Au travers de dix tableaux successifs, les deux chœurs sont sollicités en alternance, portés par l’orchestre et dirigés avec énergie et bienveillance par le tromboniste. On se laisse vite prendre par la musique, composée à trois par Fidel Fourneyron, Pierre-Antoine Badaroux (entre autres fondateur et directeur artistique du fameux Umlaut Big Band) et Sébastien Beliah (contrebassiste que l’on retrouve également au sein du Umlaut Big Band, et aux côtés de Fidel Fourneyron dans le trio Un Poco Loco). Les trois musiciens ont effectué un très joli travail de composition et d’arrangement, utilisant une large palette de couleurs orchestrales, entre musique de film, big band de jazz et harmonies debussystes. Les jeunes choristes chantent avec entrain et ferveur, justifiant par leur plaisir l’existence de ces projets de longue haleine.

Pour sa dernière année de résidence, Fidel Fourneyron nous offre encore ici une belle création, rafraichissante et musicalement riche, dans la logique de transmission à laquelle il est très attaché.

Texte et photos : Stéphane Barthod

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